Selon les enseignements gnostiques, les notions communément employées dans les discours religieux sont à redécouvrir de l’intérieur. Ainsi la foi n’est pas un quelconque état de béatitude émotionnelle ou de croyance aveugle, mais le fondement d’un chemin de transformation totale de la nature humaine.
Tout développement
gnostique est un chemin d’évolution et de révolution à la fois : de nouvelles forces de vie naissent en l’homme à mesure que son ancien comportement dépérit, selon la parole Johannite :
« Il doit croître, je dois diminuer ». Aussi, l’ensemble des notions communément utilisées par les discours religieux sont-elles « révisitées », enrichies d’un sens intérieur profond.
Un exemple, et non des moindres, est celui de la foi.
La foi est le prélude d’un chemin de transformation septuple qui n’a rien à voir avec un quelconque état émotionnel de béatitude ou de croyance aveugle. Elle est la conséquence d’un processus physiologique et gnostique inéluctable : sitôt qu’un être humain a perçu l’illusion de ce monde et de ses vertus passagères, son cœur envoie un appel, un cri de détresse qui est immédiatement « entendu » par le rayonnement inter-cosmique de la Gnose.
En réponse, cette
radiation gnostique fondamentale touche le
sternum (du latin « rayonnant » ) qui, vibrant selon une certaine résonance, amène le
thymus à sécréter une nouvelle hormone dans le sang.
Une liaison est alors établie très concrètement entre le chercheur et le champ de lumière
gnostique : c’est l’état de foi proprement dit.